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Les dangers de la vie à l'envers... ou l'impact du sommeil sur la santé mentale

Photo du rédacteur: Philippe-Olivier TremblayPhilippe-Olivier Tremblay

Avec l’actualité des deux dernières semaines, tous les regards ont été portés au sud de notre frontière, et il est fort possible que ce dossier de deux articles produit par La Presse ne soit pas apparu sur votre radar. Le premier article aborde la réalité, parfois difficile, de tous ces gens qui vivent à l’envers : travail de nuit, dormir de jour. Pour l’avoir expérimenté personnellement à travers des horaires instables, décalés du reste du monde, je trouve que l’image du décalage horaire constant est en plein au cœur de la cible.



J’ai aujourd’hui l’occasion d’accompagner des personnes qui travaillent sur les ''shifts''. Pour ceux qui ne connaissent pas l’expression, c’est à dire avoir un horaire en rotation, jour/soir/nuit, sous différentes séquences (3 jour de travail, 2 jours off, 2 jours de travail, 3 jours off; cycle d’une semaine sur chaque quart, etc.). Plusieurs personnes vivant cette réalité préféreraient de loin être toujours sur le même horaire, que ce soit de nuit, de soir ou de jour. Les impacts sur la santé mentale, à court, moyen ou long terme, tout dépendamment des individus, peuvent être grand : fatigue, irritabilité, manque de concentration, insomnie, etc.


Ce type de roulement d’horaire n’est pas pour tous. Certaines personnes ont beaucoup plus de facilité que d’autres. Toutefois, tout le monde à sa limite. Il est donc essentiel, même en ayant un horaire de sommeil en mouvement, ou à l’envers, de tenter de maintenir une hygiène de sommeil optimal. C’est le sujet du deuxième article de ce dossier.



Quelques conseils en vrac, en plus de ceux trouvés dans l’article :


  • Même si vous dormez sur des heures aléatoires, tentez de toujours garder la même routine/la même séquence d’activité avant dodo (ex. : douche, détente dans la chambre, lecture, petite méditation guidée et dodo;

  • Pour les personnes sensibles aux bruits, investir sur une paire de bouchons moulée à vos oreilles peut être pertinent;

  • La mélatonine vendue en ventre libre peut être un support intéressant, avant de songer à des somnifères. Il faut savoir qu’une utilisation régulière de somnifère peut entraîner une dépendance. Il pourrait être intéressant d’envisager avec votre médecin une médication alternative qui n’a pas le même potentiel de dépendance.

  • Reconnaissez votre limite : si après plusieurs semaines/plusieurs mois vous constatez que votre santé mentale écope de ces variations, il est peut-être temps de remettre en question votre choix de travail. Il est possible qu’un mode de vie en rotation ou à l’envers ne soit tout simplement pas pour vous.


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